19 décembre 2005

Festival Octopus: des gens intéressés ?

Avant de vous poser des questions sur ma santé mentale, je vous rassure tout de suite: je ne me fais aucune illusion quant à votre incapacité à vous ouvrir sur le monde, les musiques nouvelles, etc.

Néanmoins, peut-être certains d'entre vous pourraient être, sur un malentendu quelconque, être malgré tout intéressé par le festival Octopus :
Ce festival aura pour thème les inventeurs d'instruments, soient des performances telle une funambule qui modifiera la fréquence d'une radio en marchant sur un fil, ou encore des concerts aussi inattendus que prometteurs, pour peu que le verre d'eau tiède entre vos deux oreilles qui vous tient lieu de cerveau (copyright glou & corp.) soit un minimum éveillé.
Comme je suis sympa, je vous mets également le lien vers le dossier de presse.
Si certains d'entre vous sont intéressés faites donc moi signe dans les commentaires que je n'y aille pas tout seul comme un génie (que je suis de toutes manières) incompris.

Festival Octopus : du 11 au 13 janvier 2006
Au Point Ephémère et au Centre Pompidou.
Entrée :
Joudi : 12 janvier Centre Pompompidou : 10 €
Dredi : 13 janvier Point pas Permanent : 12 €
Du 11 au 22 janvier (installations) Point qui dure pas longtemps: gratuit !

Ps : cette proposition tient aussi pour toi, ami internaute égaré sur ce blog par pur hasard.


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15 décembre 2005

Faites de la musique

Vu sur Aieou...
Soundmaps est un petit logiciel qui tournera en tâche de fond sous windows. A chaque actions que vous effectuerez, il jouera un son.
C'est du bruit ? euh un peu, mais pas tant que ça : en jouant sur la répétition, Soundmaps se sort honorablement de l'écueil que l'on peut parfois reprocher aux musiques générées aléatoirement, à savoir du bruit sans queue ni tête.

A voir sur le même site F2S transforme n'importe quel fichier en son, moins convainquant (ou convaincant ? visiblement les deux se disent), je n'ai pour ma part entendu que du bruit blanc.


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11 décembre 2005

Bilan Rock/Pop/Folk

Après l'electro, voici le rock, la pop et la folk réuni en un top 5 lumineux et séminal.

Plus branché que les clés télérama, plus classe que le guide fnac, moins beauf que la sélection télé z, moins bobo que le best-of des inrocks, le top 5 Bubu, c'est l'assurance de briller en société, à tout moment, en tout lieu. De plus, grâce à ses oligo-éléments essentiels, le top 5 Bubu vous apporte tous ce dont vous avez besoin pour la journée. Le top 5 Bubu, c'est lulu et approuvévé !

5 - GravenhurstFire in Distant Buildings (écouter)
Après deux albums de folk pure et douce, Nick Talbot s'énerve et apporte de l'électricité à ses compositions soigneusement travaillées. La tension est perceptible dès le premier morceau Down River, sorte de croisement improbable entre l'ascétique musicale d'un Talk Talk et la rage rentrée de Slint. Le reste de l'album est du même tonneau, naviguant entre folk mélancolique et pointes de fureurs incontrolées.





4 - Amusement Parks On Fire - Amusement Parks On Fire (écouter)
On triche un peu puisque l'album est sorti originellement en 2004, puis a été réédité cette année. Projet d'un seul homme, APOF semble reprendre les choses la où Ride les avait abandonnés en 1992 avec Going Blank Again (avant de sombrer dans la pop de bas étage à la Oasis) : Soit des guitares expansives à l'infini, un sens mélodique infaillible, bref beaucoup de talent et une bonne occasion de devenir sourd en rêvant d'explosions volcaniques.




3 - HoodOutside Closer (écouter)
Hood poursuit son bonhomme de chemin tout en améliorant la formule de Cold House. Mélange heureux et innovant d'electronica et de post-rock chanté, Outside Closer est suffisamment bien charpenté pour supporter le poids des années et s'annonce d'ors et déjà comme un classique de 2005. A ne surtout pas rater en concert, généralement explosif.






2 - Piano MagicDisaffected (écouter)
On conseillera plusieurs écoutes de cet opus, les premières pouvant donner l'impression au néophyte d'un énième groupe de pop gothique et vaguement shoegaze. Il n'en est évidemment rien, et si Piano Magic s'est ouvert à la pop, c'est pour mieux la vicier de l'intérieur, lui faire sortir ses tripes. L'album s'ouvre sur un You Can Hear The Room d'anthologie, s'achevant dans un tourbillon de guitares que n'aurait pas renié My Bloody Valentine (et encore plus impressionnant en concert).
On n'oubliera pas la présence d'Angèle David Guillou qui offre avec le morceau éponyme le deuxième temps fort de l'album.
Bref, Disaffected s'avère à la fois l'album le plus accessible et le plus réussi de la troupe à Glen Jonhson.

1 - Vashti Bunyan - Lookaftering (écouter)
Aucune chronique ne saurait rendre justice au génie naturel de Vashti Bunyan, que 35 ans de silence forcé n'auront réussir à affaiblir. Au contraire, la folk douce et maternelle de l'anglaise n'en sort que plus émouvante et magique, magnifiée par cette voix aussi enfantine et irréelle qu'autrefois.
Un chef d'oeuvre.




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08 décembre 2005

Bilan musical : Electro / Hip-Hop

Puisque c'est la saison, voici donc un chti top faïve sorti de derrière les fagots :



- Autechre - Untilted (écouter)

Autechre revient des
expérimentations un peu trop confuses des ses deux précédents opus et offre un excellent, à défaut d'être innovant, album d'electronica torturée et nerveuse.








4 - Prefuse 73 - Surrounded by Silence (écouter)

Beaucoup d'invités (Beans, Aesop Rock, ...) pour un album un peu étouffe chrétien sur les bords, mais néanmoins rempli de perles Hip-hop dans une une tradition toute "warpienne".








3
- Venetian Snares - Meathole (écouter)

C'est violent, ça part dans tous les sens, il n'y a p
as un seul passage mélodique dans tout l'album... Bref, c'est du très bon ! A noter le final hardcore énorme qui ne semble jamais vouloir s'arrêter, imparable.







2
- Monolake - Polygon_cities (écouter)

Si Kraftwerk était né dans les années 2000, on peut raisonnablement imaginer que c'est cette musique que les teutons pionners nous offriraient. Ca tombe bien, Robert Henke est allemand.
En résumé, une rythmique métronomique étendue sur des plages de sept à neuf minutes, des nappes discretes mais planantes, et une
ambiance oscillant entre onirisme et beat martial.
Monolake n'est pas très connu, mais il surpasse bien des confrères, tous genres confondus.

1
- Venetian Snares - Rossz Csillag Allat Szuletett(écouter)

Encore du Venetian S
nares, mais le bonhomme a la facheuse manie de sortir 3 albums par an, et surtout d'en sortir une majorité de bons. Bon alors Rossz Csillag Allat Szuletett c'est un peu la rencontre halluciné des violons indociles de Bartòk avec les beats incontrolés d'Aaron Funk, une partouze de l'electro et du classique où rien n'aurait d'autre importance que le plaisir pur.
La musique que l'on entend ici n'a pas de genre, elle se fiche des modes et des critères esthé
tiques actuels, encore plus du confort de l'auditeur, secoué en permanence par les accidents sonores provoqués par l'ami Aaron.
L'album de l'année ? Oui, sans aucune hésitation.



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05 décembre 2005

Le docteur Bubu répond à vos questions ! (2)


Un confrère anonyme m'écrit :

Docte Docteur,
une question m'interroge donc de ce fait je me la vous pose comme qu'elle me vient : aisse que c'est la vérité que certains aurait voudru verrouiller la culture ?
Si ce que vous pensez oui, pourquoi ?
Si ce que vous pensez non, pourquoi ?

Cher professeur, nul besoin de vous inquiéter, si certaines personnes, douées d'intentions plus nobles qu'on veut bien le faire croire dans les milieux crypto-trostko-franc-maçonniques, on voulu verrouiller la culture, c'est tout simplement qu'un zigue un peu distrait a un jour oublié de refermer la porte de la culture en sortant un soir faire la bringue avec ses amis décérébrés.
Et qui dit porte non fermée dit porte ouverte (je tenais à bien préciser cet état de fait, de nos jours, on n'ose plus affirmer certaines vérités).
Or, lors des émeutes qui virent notre pays à feux et à sang pendant deux semaines, de nombreux délinquants d'origines maghrébo-musulmano-arabo-hispaniques en ont profité pour mettre la culture dans un bordel monstre comme en atteste ce témoignage édifiant d'un élu souhaitant garder l'anonymat.
Il va sans dire que les premières mesures nécessaires furent donc de fermer la culture à double-clef, le temps de laisser les techniciens de surface maliens et polygames faire un peu le ménage.
Ceci fait, il reste encore à prévoir pour les jours futurs un moyen fiable de garder la culture telle qu'elle devrait toujours être : un endroit propre.
D'où cette idée, lancée par quelques philanthropes, encore animés de nos bonnes vieilles valeurs, de poser un cadenas sur les portes de la culture, dont eux-mêmes se chargerait de garder les clefs.
On peut raisonnablement dire que ce sont des personnes de confiance, alors soyons généreux et verrouillons une bonne fois pour toute cette putain de culture.



Nico m'envoie dans un missive émouvante d'orthographe approximative :

Alors moi deux question me tar[r]{eau,o}dent l'esprit : qui va enfin exprimer tout les mal être des enfants des classes moyennes aisées et la véritable rébelion face à une vie perdu d'avance qui hante tout ces jeunes deseuvré; obligés - les pauvres - à trainer entre la chaine hi fi et la playstation, la playstation et internet, internet et le soupé de Maman fait à 8h précises?

Nico, la description précise que vous me faites ici de votre vie quotidienne est tout à fait poignante, et je tiens de tout coeur à vous apporter mon soutien tout au long de cet éprouvant parcours qui est le votre.
Quant à exprimer votre révolte, pourquoi pas ? Ne serait il pas souhaitable de ne pas laisser le terrain si romantique de la révolte occupé par ces hordes de barbares violents issus de pays sous-développé, où la pratique de la polygamie est reconnue, venus dans nos contrées égorger nos femmes et nos enfants ??
Ne pourrait on pas organiser un mouvement jeune, dynamique, ayant pour ambition de faire renaître en chacun de nos concitoyens la fierté d'appartenir à une communauté respectueuse des traditions millénaristes de notre cher pays ?
Je propose d'ailleurs la création de gigantesques fêtes dans les nombreux champs de campagnes, où chaque Sound System diffuserait des chants régionaux à la gloire de notre bien aimée patrie (On appellerait ça des rêves parties). Ces rencontres impromptues et bon enfant constitueraient pour notre jeunesse en mal de repères l'occasion idéale d'allier modernité et traditions dans des rassemblement engagés.


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Concerts / Sorties