24 août 2007

Re-Retour

Ca fait plus d'un mois, oui je sais et alors ?


Bon sinon je teste juste Deezer hein, on va pas en faire un plat...
Mais si ça marche si bien, ptete ben que je vais me remettre à faire des chroniques tiens, ça serait t'y pas sympa ?
free music




Ah oui, et sinon dernièrement je suis allé voir ça :



et c'était très bien.

Voilà.


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15 juillet 2007

05 juillet 2007

26 mai 2007

The National - Boxer




Un bien bel album que ce Boxer : profond, mélancolique et énergique, les 12 morceaux qui composent cet album semblent tous avoir été murement réfléchis, chaque note précieusement pesée, aucun instrument n'y semble apparaitre au hasard. De même, les mélodies, plus ou moins évidentes, finissent par révèler tôt ou tard toute leur richesse et subtilité.
Mais le plus sûr moyen de vous en convaincre est de regarder ce petit clip vidéo de Mistaken for Strangers, un des singles de l'album, et probablement sont titre le plus tubesque ( et quel titre !).

En attendant d'autres posts un peu plus fournis...


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12 mai 2007

Amer Béton (Tekkon Kinkreet)

Un anime qu'il est bien.





Le film








Amer Béton est tiré d'un manga de Taiyo Matsumoto, édité en France à partir de 1996. Il est ici réalisé par Michael Arias, un américain expatrié au Japon qui a notamment participé aux Animatrix.
L'histoire est celle de deux garçons, Noir et Blanc, livrés à eux mêmes dans une ville tentaculaire, sorte d'aggrégation de différentes époques, nommée Treasure City. Les deux enfants vivent de divers rackets et autre pick pocket, tout en assurant le contrôle de la ville face à d'autres bandes qui seraient tentées de s'installer. Ils entretiennent d'autre part d'excellents contacts avec les Yakusas locaux, dont l'accoutrement et le comportement plus que folkloriques les rendent plutôt inoffensifs.
Mais un jour débarquent d'autres Yakusas, dont les noirs desseins vont à tout jamais changer la vie de Noir et Blanc...

Graphiquement, Amer Béton se démarquent des autres animés, tels que ceux des productions Ghibli, par un traitement des personnages qui tient ici plus de l'esquisse (les personnages prennent l'apparence de silouhettes fantomatiques) qui contraste fortement avec les décors, ultra détaillés et réalistes.
Si l'histoire est en elle-même assez banale (les deux héros complémentaires, la lutte contre ses propres démons, etc.), son traitement est un vraie réussite. On rentre sans aucun mal dans cette cité, mélange bizarre de parc d'attraction et de quartiers pauvres et mal famés, et l'empathie pour les personnages est totale.
On ne ratera pas non plus la fin du film, somptueuse et cauchemardesque, aux visuels quasi-expérimentaux.

Ce film constitue une véritable réussite, on sera alors d'autant plus consterné d'apprend qu'il ne sort que dans ... 10 salles sur toute la France.
Quand on sait que Sarkozy est le président de 60 millions de français, ça fait mal.








La Bande Originale







Oui, un paragraphe pour la BO, puisque signée par Plaid, le plus mélodique des groupes électro signés chez Warp. Après un Greedy Baby plutôt mitigé du fait d'un certain appauvrissement au niveau musical (cet album était en fait un DVD constitué d'un certains nombre de clips réalisés par Bob Jaroc, sur lesquels Plaid avait composé un morceau), les deux anglais nous reviennent ici en grande forme et composent une BO en totale harmonie avec le film. Tout à tour inquiétante, virevoltante, émouvante, merveilleuse, la musique est ici partie intégrante de l'anime, à savoir qu'elle n'est ni superflue, ni qu'elle ne se substitue au film. Ca n'a l'air de rien comme ça, mais c'est assez rare pour être signalé (et salué).
L'album en lui même n'est hélas disponible qu'en import sur Amazon.
Décidément...




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11 mai 2007

Arcade Fire - Neon Bible




J'ai craqué...



Ca fait un moment que l'album est sorti, mais j'ai tenu bon. Lui préférant d'autres sorties, moins en vue (Low, Dalëk ...), j'ai fait la sourde oreille au plan marketing gonflant, craignant qu'il ne me dérobe mon attachement à ce groupe en réveillant mon snobisme latent. Car je suis toujours prompt à délaisser mes amours d'antan lorsque celles-ci ont les faveurs d'un grand public toujours embarrassant, subtilisant mes rares et précieux moments d'intimité avec elles.
La relation toujours unique qui me tient à un groupe, et les mélomanes me comprendront, est aussi faite de ces duos où l'auditeur solitaire devient le témoin privilégié d'une relation exclusive.
Alors oui, j'ai eu peur que le succès (par ailleurs fort mérité) de ces canadiens ne vienne troubler le souvenir idyllique de nos relations d'antan, la magie de notre rencontre, purement fortuite, à peine quelques temps avant que la machine ne s'emballe, et la belle histoire d'amour qui s'ensuivit.
Il faut alors reconnaitre ses torts : Oui j'ai été infidèle, bien que notre cocon fut ce qu'il y de plus confortable, je n'ai pu tenir en place et l'envie m'a été donné d'aller voir ailleurs. ce que j'ai fait. Puis le temps a fait son oeuvre et je n'attendais, je l'avoue un peu honteusement, plus grand chose d'eux.

Puis ils sont revenus. Avec force et fracas, le bruit de leurs pas fut si assourdissant que je me suis bouché les oreilles.
Mais l'envie de savoir fut plus forte : Que sont-ils devenus ? Ont -ils réellement changé ?

J'ai donc décidé d'aller voir de plus près et dès les premières minutes la conclusion s'imposa :
notre histoire, loin d'être terminée, ne faisait que commencer.

Sinon c'est un bon album, si l'on accepte de passer les deux premier morceaux, peut-être les plus faiblards. Et No cars Go, ancien morceau remanié, est réellement sublime.



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05 mai 2007

Klima - S/t





Ceux qui ont entendu sa voix dans les albums de Piano Magic ou Ginger Ale savent déjà que l'organe d'Angèle David Guilloux, dit Klima, vaut à lui tout seul le déplacement. Et c'est surtout son beau timbre blanc que l'on entend sur ce premier album, comme miraculeusement rééchappé des grandes heures des années 80, du coté 4AD.
Musicalement, les 11 morceaux qui composent l'album se révèlent très proches de ce que l'on a déjà pû entendre chez Piano Magic (c'est d'ailleurs Jérome Tchernyan, bassiste du groupe, qui produit l'album). Peu de prise de risque donc, mais au final, qui s'en plaindra tant la belle excelle dans ce domaine ?
Et puis, surtout, Klima n'arrête pas de chanter tadam tadam, et le fait magnifiquement bien.

Klima - S/t


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24 avril 2007

Rions un peu avec nos amis métalleux...

En attendant le retour imminent d'un nouveau post sur de la musique qu'elle est bien...



Ca vient de là : The Five Most Unintentionally Funny Albums of 2006, oui le choix du premier est effectivement judicieux. On appréciera particulièrement ces solos fabuleus où nos deux compères guitaristes démontrent tout l'étendue de leur talent tout en buvant nonchalamment une bière. La classe.


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09 avril 2007

Dälek - Abandoned Language




Totalement claustro, le hip-hop mutant de Dälek est l'occasion idéale de vérifier l'incroyable vigueur de ce genre qui aura su se renouveler avec brio, bien plus que que le gros des troupes rock indé dont le retour aujourd'hui de groupes passéistes et d'icônes pathétiques (Ah ! Pete Doherty...) offrent un tableau incroyablement réactionnaire et ankylosé...

Bon ok, c'est certes pas avec Dälek que vous irez vous défouler en concert, une main le mobile tourné vers le chanteur tout droit sorti d'une gravure de mode, l'autre effleurant le string de la collégienne de quatorze ans située juste devant vous. Non, là, ça serait plutôt les yeux rivés vers les chaussures (pas mal d'influence shoegaze effectivement), capuche enfoncée sur la tête en prime.
Car le hip-hop de Dälek, s'il garde de ses racines son impeccable phrasé, ne semble pas avoir vu beaucoup le jour depuis sa naissance : Beats lourds et monotones, nappes bourdonnantes et oppressantes, et citations cinematographique de bon aloi (Lynch, morceau expérimental où les cordes perdent progressivement les pédales).

Bien sûr sa grande cohérence pourra perdre quelques auditeurs en route qui lui reprocheront un trop grand monolithisme, mais elle fait aussi la principale force de cet album à l'incroyable puissance d'évocation.





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Clogs - Lantern





Très bonne surprise que cet album des Clogs sorti l'année dernière (en 2006, oui c'est ça). Mais les Clogs, c'est quoi ?
Eh bien ça ressemble beaucoup aux Rachel's, à savoir un groupe qui a décidé de se réapproprier les instrument habituellement réservés aux formations classiques (violon, alto, basson...) pour en sortir quelques compositions, quelque part entre la musique de chambre et ce que l'on nomme un peu pompeusement les musiques nouvelles.
Sans jamais verser dans l'emphase que l'on pourrait reprocher aux Rachel's (quoique que cela soit de moins en moins vrai, surtout depuis la sortie de System/Layers), les Clogs réussissent de plus à inclure divers éléments modernes dans leur musique (guitare basse, batterie et autres percussions) et s'émancipent ainsi de tout registre quelque peu réducteur dans lequel on aurait été tenté des les placer.



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08 avril 2007

Teaser (2)

Ce blog va bientôt réouvrir ses portes...

Avec un bonus, pitetre une webradio histoire de bien écouter pour apprécier mes goûts...


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07 janvier 2007

Ochre & co.



Ochre est un musicien officiant dans la plus pure tradition warpienne, quelque part entre Plaid et Autechre. De l'electro mélodique donc, et ma fois tout ce qu'il y a de plus écoutable, même si ça ne révolutionne clairement pas le genre.

Le monsieur travaille également avec des artistes "vidéastes", notamment Chris Larkee dont vous pouvez admirer la video ci-dessus, mais également Patrick Ehrlund (je ne saurais trop vous recommander le très beau Untitled sur un morceau de Chris Clark). Des vidéos qui rappellent fortement les univers de Pleix ou Chris Cunningham (période Autechre plutôt qu'Aphex Twin).

Ci-dessous un clip réalisé par Patrick Ehrlund pour une édition collector du jeu Need for Speed : Carbon sur une musique de Ochre (il faut bien manger).


Une fort sympathique découverte ma foi.


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Un taupe rondement mené : Part taou



Que voici que voilà ? La suite du taupe 2006, avec du retard, certes, mais c'est ça qui est bon.
Aujourd'hui on va faire dans les lectraux et le hee pope !









5 - Matmos - The Rose Has Teeth In The Mouth Of A Beast

Matmos égal à eux-mêmes : après l'univers hospitalier de A Chance To Cut Is A Chance To Cure et les ritournelles electro-médiévales de The Civil War, les voilà de retour avec un nouvel album cette fois ci dédié aux icônes Queers, pour lesquelles les deux musiciens n'ont pas hésité à donner d'eux mêmes (brûlures de cigarettes sur Germs Burn for Darby Crash, mais aussi pets vaginaux de vaches sur Tract for Valerie Solanas !!!) pour un album varié et expérimental au sens le plus ludique du terme.





4 - Venetian Snares - Cavalcade Of Glee & Dadaist Happy Hardcore Pom Poms

Mister Funk de retour avec un album qui semble prendre la suite directe de Huge Chrome Cylinder Box Unfolding : de l'emo-electro matinée de sons 8-bits et de rythmiques décalées et concassées. Un album qui confirme la tendance générale de Venetian Snares pour un adoucissement de sa musique au profit de mélodies plus élaborées.








3 - Squarepusher - Hello Everything

Un album que j'étais parti pour détester : trop facile, mélodies en pilotage automatique et structures prévisibles. Et puis le temps a fait son oeuvre, les écoutes se sont faites plus attentives et le génie de Tom Jentkinson s'est fait jour une nouvelle fois. Un album lumineux, mais dont la seconde partie ( à partir de Rotate Electrolyte ) est bien plus intéressante que la première.







2 - Ellen Allien & Apparat - Orchestra Of Bubbles

Simple, efficace et mélodique, la techno d'Ellen Allien & Apparat correspond à ce qu'on pouvait attendre de la rencontre entre deux artistes de ce calibre, soit une excellente synthèse de leur travaux respectifs.










1 - Subtle - For Hero For Fool

Plus direct et accessible que leur prédécesseur, For Hero : For Fool n'en est pas moins aussi excellent, passe des moments survitaminés portés par le flow délirant de DoseOne à d'autres plus émouvant, souvent sans transition aucune. Entre hip hop, post-rock et rock tout court, cet album se révèle un patchwork aussi divers et riche que ne l'atait son prédécesseur.


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05 janvier 2007

Festival Octopus #4


Depuis 4 ans, le meilleur (au moins) webzine français des musiques libres et inventives organise un chouette festival sur le thème des inventeurs d'instrument. Au programme, des artistes qui composent et jouent sur des instruments rares, insolites ou ...inventés et des créations musicales basées sur des concepts originaux.



Cette année ne déroge pas à la règle et l'affiche est plus qu'alléchante, car outre Monolake (un maître pour moi) en concert réalisé simultanément depuis Paris et Berlin, on pourra, entre autre, découvrir les verres enharmoniques (sur le principe du verre sur lequelle on fait glisser le doigt, sauf que là, visiblement c'est un peu plus compliqué), une création alliant informatique et thérémine (un instrument russe dont les notes sont controllées en bougeant verticalement la main au-dessus de l'instrument !) et bien d'autres réjouissances qui me mettent la bave aux lèvres rien que d'y penser.

Ca se déroule donc du 18 au 20 janvier dans 3 endroits différents : Point éphémère, Centre Pompidou et à Mains d'Oeuvres. J'y serai (s'il reste des places demain) le vendredi 19 janvier pour assister aux concerts de Monolake et de Jacques Rémus & Rolf Sudmann, et ça ne me coutera que 10 € !

Le programme complet

Voilà, libre à toi de faire ce qu'il te plait, cher lecteur.


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02 janvier 2007

Changement de template

Pour fêter la nouvelle année...

J'ai quelque peu modifié le template de ce blog en passant à la nouvelle version de blogger.
De même vous pouvez maintenant admirer la grande qualité de mes goûts puisque j'ai rajouté quelques widgets Last.fm informant l'aimable lecteur de mes écoutes du moment.
Voilà, c'était vraiment très intéressant.


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Concerts / Sorties