29 janvier 2006

Réflexion alcoolique sur la dialectique du bonheur

En supposant que le bonheur et le malheur puissent être quantifiables, et que les deux, additionnés en quantités égales, s'annulent, pouvons nous en déduire que le malheur d'une personne fait systématiquement le bonheur d'une autre ?

En poursuivant le raisonnement, est-il possible qu'un individu concentre un taux de malheur si fort, qu'il faille plusieurs individus élémentairement heureux pour que la somme soit égale à zéro ?

Par là même, ne faudrait-il pas, à l'instar d'un salaire, imposer un revenu de bonheur minimum par personne ? ainsi qu'un seuil de malheur maximum ?
Il conviendrait alors de réglementer les évènements producteurs de bonheur (resp. de malheur) et les placer sous tutelles de fonctionnaires chargés de la bonne répartition de malheurs et de bonheurs dans notre cher pays.
Comme il va de soi que la vie est d'une complexité trop grande pour être entièrement dirigée, leur rôle consisterait plus en une compensation mensuelle de l'humeur inverse à celle reçue en excès. Il faudrait alors décider des équivalences entre différentes productions de bonheurs et de malheurs :

Par exemple gagner au loto pourrait être compensé par la perte d'êtres chers, dont le nombre exact serait calculé en fonction du montant de la somme arrondie (le reste étant composé de désagréments habituels).
Pourtant ce système amènerait d'autres problèmes : La perte d'êtres chers ne pourrait-elle pas entraîner de malheurs en quantité trop importante chez des individus autres que le protagoniste (une sorte d'effet domino) ?

Vous avez une heure.

L'album du jour : Mice Parade - Obrigado Saudade


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14 janvier 2006

Juste histoire de poster....

Comme vous l'aurez remarqué, j'ai pâs posté grand chose dernièrement.
Pas de vrais raisons à cela si ce n'est qu'une vraie lassitude s'intalle en moi en ce moment, enfin bref...
Si j'en ai le courage (et si je suis encore vivant) je vous ferai ptête un petit compte rendu de la soirée du 12 janvier du festival Octpous (c'était très bien)...

Le morceau du jour : David Sylvian-The Ink In The Well


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03 janvier 2006

91 € de musique

Quelques commentaires sur mes derniers achats :

Eight Frozen Modules - Crumbling and Responding(écouter)

Eigth Frozen Modules (Efm pour après, je vais pas me faire chier à réecrire ce nom) font une electro bien sympathique, qui ne révolutionne en rien le genre,
mais offrent une alternative bienvenue aux grand pontes avec un zeste d'humour bienvenue. On pourrait les rapprocher des Mouse on Mars, pour ceux qui connaissent.
C'est punchy, bordélique et plutôt jouissif, mais un peu trop court (35 minutes).


Quinoline Yellow - Dol Goy Assist (écouter)

On ne s'éloigne pas fondamentalement du style présenté ci-dessus, sauf que cette fois, c'est le mythique Lp5 d'Autechre qui nous vient à l'esprit à l'écoute de cet opus impeccable.
Là encore, pas de révolution sonore, mais une maîtrise imparable du Beat qui fait de ces 12 morceaux des classiques immédiats.
On se prend souvent à dodeliner de la tête et à taper du pied en écoutant distraitement cet album, qui, une fois n'est pas coutume, n'est pas lésé au niveau mélodique. C'est assez rare pour être signalé.


Nine Horses - Snow Borne Sorrow (écouter)

Pour le coup, ça n'a pas grand à voir avec le reste : Nous voici ici avec David Sylvian pour son dernier album, sorte de retour aux sources "pop" après un Blemish ambient et minimaliste renversant.
Là encore, pour qui connaît un tant soit peu Sylvian (et personnellement je ne le connais que depuis un mois, mais attention, pas personnellement hein, enfin... si... mais non... oh et puis merde), la surprise n'est pas énorme, mais le plaisir d'entendre une nouvelle fois sa voix inimitable est, lui, intact.
Dès le morceau d'ouverture Wonderful World, on est immédiatement séduit par ce flot lancinant et cette instrumentation luxuriante mais jamais imposante, sophistiquée et simple à la fois.
Ajoutez à cela quelques cuivres bien amenés et vous obtenez sans peine l'album le plus classe de 2005 (ok, c'est nul comme conclusion).

Max Richter - Memoryhouse / The Blue Notebooks (écouter)(écouter)

Deux albums de Max Richter pour finir : on appelle ça du néoclassique ou encore du classique contemporain. Le monsieur a collaboré notamment avec Arvo Part et ça s'entend :

On y retrouve ce goût des longues mélodies faites de notes de pianos éparses et minimalistes (est-ce donc cela qu'on appelle le tintinabulla ?).

Sur Memoryhouse, sorte de compilation/album conceptuel, certains morceaux se font bien plus nerveux et épiques, et ne sont pas sans rappeler certaines compositions de Philipp Glass.

The Blue NoteBooks est lui plus intimiste, et plus cohérent que le précédent, sans pour autant renier cette veine très romantique pas très éloignée d'un Michael Nyman.
On a beau être en plein dans une veine néoromantique, ces deux albums n'en sont pas moins magnifiques et délicieusement agréables à l'écoute.







Le morceau du jour :
Max Richter-The Last Days


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01 janvier 2006

Le post du 1er janvier

Ceci est un post du nouvel an.

Non franchement, à part çà, rien de neuf.
Ben oui, les fêtes de fin d'années c'est bien sympa, mais c'est pas le ventre plein qu'on trouve des trucs à dire avec des belles phrases et tout et tout.
Alors voilà, je ne vous souhaiterai pas bonne année parce que j'en ai pas envie et puis c'est tout.

Zut à la fin.

Le morceau du jour : David Sylvian-Damage


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Concerts / Sorties