03 janvier 2006

91 € de musique

Quelques commentaires sur mes derniers achats :

Eight Frozen Modules - Crumbling and Responding(écouter)

Eigth Frozen Modules (Efm pour après, je vais pas me faire chier à réecrire ce nom) font une electro bien sympathique, qui ne révolutionne en rien le genre,
mais offrent une alternative bienvenue aux grand pontes avec un zeste d'humour bienvenue. On pourrait les rapprocher des Mouse on Mars, pour ceux qui connaissent.
C'est punchy, bordélique et plutôt jouissif, mais un peu trop court (35 minutes).


Quinoline Yellow - Dol Goy Assist (écouter)

On ne s'éloigne pas fondamentalement du style présenté ci-dessus, sauf que cette fois, c'est le mythique Lp5 d'Autechre qui nous vient à l'esprit à l'écoute de cet opus impeccable.
Là encore, pas de révolution sonore, mais une maîtrise imparable du Beat qui fait de ces 12 morceaux des classiques immédiats.
On se prend souvent à dodeliner de la tête et à taper du pied en écoutant distraitement cet album, qui, une fois n'est pas coutume, n'est pas lésé au niveau mélodique. C'est assez rare pour être signalé.


Nine Horses - Snow Borne Sorrow (écouter)

Pour le coup, ça n'a pas grand à voir avec le reste : Nous voici ici avec David Sylvian pour son dernier album, sorte de retour aux sources "pop" après un Blemish ambient et minimaliste renversant.
Là encore, pour qui connaît un tant soit peu Sylvian (et personnellement je ne le connais que depuis un mois, mais attention, pas personnellement hein, enfin... si... mais non... oh et puis merde), la surprise n'est pas énorme, mais le plaisir d'entendre une nouvelle fois sa voix inimitable est, lui, intact.
Dès le morceau d'ouverture Wonderful World, on est immédiatement séduit par ce flot lancinant et cette instrumentation luxuriante mais jamais imposante, sophistiquée et simple à la fois.
Ajoutez à cela quelques cuivres bien amenés et vous obtenez sans peine l'album le plus classe de 2005 (ok, c'est nul comme conclusion).

Max Richter - Memoryhouse / The Blue Notebooks (écouter)(écouter)

Deux albums de Max Richter pour finir : on appelle ça du néoclassique ou encore du classique contemporain. Le monsieur a collaboré notamment avec Arvo Part et ça s'entend :

On y retrouve ce goût des longues mélodies faites de notes de pianos éparses et minimalistes (est-ce donc cela qu'on appelle le tintinabulla ?).

Sur Memoryhouse, sorte de compilation/album conceptuel, certains morceaux se font bien plus nerveux et épiques, et ne sont pas sans rappeler certaines compositions de Philipp Glass.

The Blue NoteBooks est lui plus intimiste, et plus cohérent que le précédent, sans pour autant renier cette veine très romantique pas très éloignée d'un Michael Nyman.
On a beau être en plein dans une veine néoromantique, ces deux albums n'en sont pas moins magnifiques et délicieusement agréables à l'écoute.







Le morceau du jour :
Max Richter-The Last Days

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je crois que je dévinne ce que tu vends à la sortie des maternelles pour pouvoir t'acheter autant de cds.

Mais je suis sympa ca reste entre nous - mais c'est bien par ce que la tagline avec le Grand S était marrante.

Sinon Tangerine Dream : JMJ de filtres passes bas ou révelation éléctro des années 80? (..70?)

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