29 janvier 2006

Réflexion alcoolique sur la dialectique du bonheur

En supposant que le bonheur et le malheur puissent être quantifiables, et que les deux, additionnés en quantités égales, s'annulent, pouvons nous en déduire que le malheur d'une personne fait systématiquement le bonheur d'une autre ?

En poursuivant le raisonnement, est-il possible qu'un individu concentre un taux de malheur si fort, qu'il faille plusieurs individus élémentairement heureux pour que la somme soit égale à zéro ?

Par là même, ne faudrait-il pas, à l'instar d'un salaire, imposer un revenu de bonheur minimum par personne ? ainsi qu'un seuil de malheur maximum ?
Il conviendrait alors de réglementer les évènements producteurs de bonheur (resp. de malheur) et les placer sous tutelles de fonctionnaires chargés de la bonne répartition de malheurs et de bonheurs dans notre cher pays.
Comme il va de soi que la vie est d'une complexité trop grande pour être entièrement dirigée, leur rôle consisterait plus en une compensation mensuelle de l'humeur inverse à celle reçue en excès. Il faudrait alors décider des équivalences entre différentes productions de bonheurs et de malheurs :

Par exemple gagner au loto pourrait être compensé par la perte d'êtres chers, dont le nombre exact serait calculé en fonction du montant de la somme arrondie (le reste étant composé de désagréments habituels).
Pourtant ce système amènerait d'autres problèmes : La perte d'êtres chers ne pourrait-elle pas entraîner de malheurs en quantité trop importante chez des individus autres que le protagoniste (une sorte d'effet domino) ?

Vous avez une heure.

L'album du jour : Mice Parade - Obrigado Saudade

4 commentaires:

Anonyme a dit…

J'interviens à propos de l'effet domino.
Ne serait-il pas judicieux d'organiser une sorte de "domino day" présentée par fofie favier, dans laquelle outre l'attribution de l'euromillion on pourrait voir l'effet domino sur les proches susditement cités ?
Cela pourrait faire une belle émission et Julien Courbet pourrait enchaîner par une émission choc dont il a le secret, du style "le grand frère" sauf qu'il sera mort.

A bonne en tendeurs !

Anonyme a dit…

"imposer un revenu de bonheur minimum par personne" à quoi crois tu que servent justement les impots?

Si tu égalise bonheur = argent (a-ce encore besoin d'être une hypothèse) je crois que l'on retombe sur des problèmes connus.

Bubu a dit…

Désolé de te contrdire, mais il me semble que ce sont deux problèmes bien distincts de moins tant que l'on ne pousse pas ces quantités vers l'infini :
Si tu es très riche, alors, effectivement tu de fortes cahnces d'être heureux, (et si tu es dans la dèche, tu as généralement le droit à quelques problèmes subsidiaires).
Mais dans le cas où l'argent subvient à tes besoins sans pour autant te permettre plein de folies, il me semble que cette variable joue un rôle neutre dans les fluctuations des humeurs.

Anonyme a dit…

Bein je pensais surtout à la répartition du bonheur en terme de repartition d'argent où tout le monde risque de ne pas être d'accord sur la manière de proceder.

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