21 novembre 2005

Glou : l'exemple qui contredit Darwin

Il y a des jours comme ça...

Alors oui, aujourd'hui, comme hier ou avant-hier d'ailleurs, je n'ai rien fait. "C'est ça d'habiter dans une région de cons" me rétorqueriez vous et vous aurez bien raison. Car outre sa flemmardise désormais légendaire, lui qui ne sort de chez lui que pour acheter des vivres et prendre des cours qui le passionnent -n'a t-il d'ailleurs pas dit : "Les cours ? C'est mon dada !" pas plus tard qu'il y a deux semaines ?-, outre, donc, son incapacité notoire à faire 3 pas à l'extérieur sans ressentir, je cite, "cette inextricable peur qui me noue les orteils dès que je croise une vieille, et qui me fait voter sarkozy", Glou refuse fermement d'aller boire une bière sur Versailles.

Je précise pour les nouveaux venus et les retardataires, que nos logements respectifs sont équidistant de la place du marché (environ 1/2h à pieds sans se presser !), lieu de rendez-vous et de débauche de la jeunesse versaillaise, qui vient y noyer dans l'alcool ses états d'âmes quant à la rupture entre Edouard-Gudule et Anne-Marie-Bibinette, ou converser à propos du dernier single des White Stripes, parce que, je cite, "Le rock c'est trop fort".

C'est donc dans ce lieu fort sympathique, qu'il m'est arrivé, dans un élan de naïveté retrospectivement répréhensible, de convier Glou. Je ne connaissais à l'époque que très peu ses coutûmes ataviques, sa sédentarité exarcerbée, son sens inné du home sweet home, bref son tempérament de moule grippée, d'huile à frire périmée.

Bien évidemment, Glou déclina toutes ces propositions sous maints prétextes fallacieux qu'il serait inconvenant de dévoiler ici. Depuis habitué à ses caprices d'un autre âge (le troisième plus exactement), j'ai abandonné l'idée saugrenue de le faire sortir de son antre autrement qu'en enfilant une jupe rouge vif, un pull en coton et un sert-tête, et en imitant la voix frèle et féminine de son alter-ego féminin, j'ai nommé Priscilla.

Aujourd'hui, Glou avait un entretien. Vu qu'il n'a daigné donné trace de vie depuis, je ne saurais vous dire comment cela s'est exactement passé. Je peux par contre vous décrire en détail ma journée d'inactivité totale, partagée entre le butinage de sites web plus ou moins inintéressants et une virée à la fnac pleine d'enseignement quant à la nature humaine et sa déconfiture en pleine période charnière, où les jeunes brûlent des voitures et forniquent dans les caves. Mais ceci sera l'objet d'un autre post.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Tabernacle,
si je n'ai donné signe de vie, c'est que, de fait, je suis allé me biturrer la gueule avec des bigornos.
Maintenant qu'on est à marée basse, je peux bien te le dire Bubu, tes échappées socialo-soixante-huitarde (si si c'est compatible) sentent la moule pas fraîche.

Avec cordialement,
Glou

Bubu a dit…

Cher Glou,

Le sel ne semble pas avoir dissout votre verve, toujours ausi en forme, et je ne puis que m'en réjouir.
Aussi vous rappelerai-je qu'on dit comme on écrit bigorneau, et non bigornos, qui serait plus adapté commenom de groupe de rock actuel.
Mais cessons ces politesses, comme s'est déroulé votre entretien (la bien) ?

Anonyme a dit…

Cariboo,
Outre votre tendance désagréable à utiliser les murs de ce blog pour chatter tel un adolescent prépubère après un concert de saez, je me permet de vous signaler qu'il n'est pas question que je jette ma vie privée en pâture à des hordes de fans prêtes à tout pour attirer ma royale attention.

Quant aux "big or no", un type qui est allergique aux poulpes n'a rien à m'en apprendre.

Avec a bientôt
Glou

Anonyme a dit…

Je tient à préciser que je n'étais au courant de rien : pas plus de l'inactivité de Bubu que de la vie trépidante de M. Glou (et non Mr. Glou me signale t'on en régie).

C'est pourquoi en cette qualité je ne parler de rien sur les journées respective des deux antis-héros sucités.

Je suis par contre en mesure d'affirmer que la "Légende de Zorro" est un film (américain) qui pue le patriotisme et le crypto-christianisme comme tout (mauvais) film état-z-unien qui ne nous respecte pas en enculant dans le sens du poil le beauf américain moyen.

L'existence de ce genre de film me paraissant une raison suffisante pour rétablir la peine de mort dans tous les état-z-unis - et de la rendre obligatoire dès 18 semaines - je me permet donc ce vous en faire part.


ps : le dernier fluide est en librairie avec un épisode incroyablement épique de Starsky l'huitre et de Hutch le bigorneau.

Anonyme a dit…

Or donc,
Il me semble que ce Nico fume la marie-rwanda comme on dit dans la Creuse, et ses délires post-onze-mondial ou post-onze-septembre ne sont pas sans m'inquiéter énormément sur son état de sans thé. Son post sur les films américains m'étonne un peu de sa part - mais bon on ne discute pas les glouts et les couleurs - cela dit je tenais à attirer votre attention sur l'engloument actuel pour les lunettes.

Aujourd'hui, impossible de passer à la télé, quand on est président, sans en porter. Les lunettes sont partout. Je ne crois pas me glourer si je vous révèle que pas plus tard que y a pas longtemps, en me rendant dans les toilettes pour homme - uniquement pour des raisons de confort personnel, et suite à une sombre histoire de tentative de viol sur ma personne dans les toilettes pour dames - quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'il y avait là plein de lunettes !!
J'en suis resté comme deux ronds de flan. J'étais un peu inquiet de devoir uriner au-dessus de ces lunettes m'observant impavides, mais je me suis dit tel Bubu devant la caissière en pré-retraite de chez Attac : "Allons mon garçon, prends ton glourage à deux mains, lances-toi et évites d'en mettre partout".

Au final, pour moi ça s'est plutôt bien passé. Quant à Bubu et sa glourgandine de caissière, je n'en connais pas la fin. Peut-être nous racontera-t-il, un jour, comment il l'a invitée à la bubuvette, mais je n'ose en rajouter une glouche sur ses péripéties. Toutes sont encore disponibles ici : http://gloublog.mon-blog.org.

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